Abstract for 35. LE MENSONGE DANS LA CITÉ : ENTRE IMMORALITÉ ET UTILITÉ POLITIQUE

Le mensonge a deux versants dans la cité : un versant immoral et un versant constructif. Les mensonges que les moralistes condamnent sont les mensonges rhétoriques et poétiques ayant une influence néfaste directe sur l’éducation des enfants. La rhétorique sophistique et poétique consiste à professer un verbalisme flatteur visant à détourner l’âme des adolescents de la vérité. Immoraux, de tels mensonges sont à proscrire. S’il est vrai que l’usage du mensonge est dangereux pour les enfants, on pourrait cependant indiquer qu’en milieu politique, il est d’une nécessité. Le mensonge rhétorique est une arme indispensable à la gouvernance de la cité.